Economie social

Samuel TUAL, président du MEDEF Pays de la Loire, invité de France Bleu Mayenne le 14 avril # coronavirus

  • Publié le : 13/03/2020
  • Crédits photos : Micro France Bleu © Radio France

“ L'après-confinement - Travailler plus ? "Tout se fera par le dialogue social" ”

Mardi 14 avril 2020 à 13h55 par Germain Treille, France Bleu Mayenne

"L'économie française est à l'arrêt. De nombreuses entreprises sont fermées, des salariés sont au chômage partiel. Le patronat estime qu'il est nécessaire aujourd'hui de reprendre l'activité en redoublant d'effort et en travaillant plus. Une idée vivement critiquée

La déclaration du patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, en pleine pandémie de coronavirus, n'est pas passé inaperçue. Il demande aux salariés de travailler plus et de rogner sur leurs congés pour permettre à l'économie française de se relancer. Le PIB va s'effondrer cette année. Le confinement fait peser une grave menace sur les entreprises et sur l'emploi poursuit-il. Des élus et des syndicats ont protesté estimant que le Medef fait passer ses intérêts avant la santé des salariés. 

 

Pas question d'imposer quoi que ce soit"

 

Interrogé par France Bleu, le Mayennais Samuel Tual, responsable du Medef en Pays de la Loire, souhaite, lui aussi, que les salariés puissent retourner le plus vite possible au travail dans des conditions de sécurité sanitaire optimales et tient à les rassurer sur le concept de "travailler plus" : "on va assurément travailler autrement. Tout passera par le dialogue social. Il n'est pas question d'imposer quoi que ce soit, on fera les choses d'une manière responsable. Il ne faut pas chercher de mauvaises querelles. Il faut qu'on réduise l'impact de la crise économique, notre pays est en récession, la crise va être longue et dure. On ne peut pas garder un pays sous cloche indéfiniment". 

Le chômage partiel en France, qui concerne actuellement 8 millions de salariés, coûtera 24 milliards d'euros, a indiqué ce mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. L'effort public d'aide à l'économie atteindra "plus de 100 milliards d'euros", affirme-t-il. L'aide pour les entreprises menacées de faillite est ainsi portée à 5.000 euros"

 

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